Québec partie 2 – Les Chutes Montmorency

La dernière fois que je vous parlais de Québec, c’était pour vous décrire l’itinéraire qui m’avait permis d’en découvrir ses points d’intérêts les plus connus, du Parlement à l’escalier du Casse-Cou, en passant par les plaines d’Abraham. Pour un deuxième jour sur place, j’ai trouvé une autre manière de passer du temps à Québec : en sortir ! Les abords de la ville sont aussi intéressants que celle-ci et il ne faut pas s’en éloigner beaucoup pour tomber sur quelque chose d’extraordinaire.

Par exemple, vous connaissez la Chute Montmorency ? Il s’agit de la plus haute chute du Québec, et elle se jette directement dans le Saint Laurent. D’une hauteur totale de 83 mètres, elle est même plus haute que les Chutes du Niagara. Et au contraire de ces dernières, il est très facile de profiter en toute quiétude de la Chute Montmorency. Moins de touristes, un site moins commercial… bref, le paradis ?

Le parc de la Chute Montmorency n’est certainement pas aussi impressionnant que les Chutes du Niagara. La zone est plus réduite et moins étourdissante. Mais cela a aussi certains avantages. Par exemple, il ne faut pas emprunter un bateau pour se rendre aux pieds de la chute, on peut s’en approcher à pied sans grande difficulté. Par ailleurs, le parc est vraiment magnifique et, si je me base sur mon expérience estivale pour vous en parler, il paraît que c’est aussi formidable l’hiver.

Comment aller jusque là si vous êtes à Québec ? Pour m’y rendre, j’avais le choix entre plusieurs options, dont le vélo ou le bus. Ce n’est pas seulement une question d’effort physique ou de temps de trajet puisque ce choix allait aussi déterminer l’endroit où j’arriverais. En vélo, la piste partant de Québec permet d’arriver très facilement à l’entrée du Parc, aux pieds de la Chute. A l’inverse, le bus amène au sommet. On peut aussi y aller en voiture, mais dans ce cas, il faut très probablement payer le parking.

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J’ai donc opté pour le bus. De Québec, sur l’avenue Honoré Mercier, j’ai attendu à la station d’Youville que le bus 800 arrive (il y en a un toutes les quinze minutes). Il a fallu un trajet d’un peu plus d’une demi-heure pour que je parvienne par ce biais à ma destination. Notez que d’après Google, il faut à peine 15 minutes de plus pour y aller en vélo.

De là, j’ai dû chercher un peu mon chemin avant d’entrer dans un bois et de suivre le sentier qui serpentait entre les arbres pour arriver à la chute. A ce stade, on la devine plus qu’on ne la voit. Il faut arriver au pont suspendu qui franchit la chute pour en avoir un aperçu. Ce n’est pourtant pas de ce point de vue qui la surplombe qu’on observe mieux la chute Montmorency. Par contre, on a un superbe panorama sur les alentours (jusqu’à l’île d’Orléans !).

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Après avoir bien profité de ce promontoire, il est temps de chercher une manière de descendre car, c’est bien connu, c’est aux pieds de la chute qu’on voit mieux la chute (comme le mur d’ailleurs). Pour cela, le plus évident reste encore l’escalier panoramique, dont les 487 marches mènent en bas de la vallée, sur la plateforme d’observation. L’escalier, entièrement en bois, participe au côté surprenant de la chute. Il peut aussi faire peur, surtout quand on se trouve en bas et qu’il faut le monter. Le secret, c’est d’y aller par étape.

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Descendre se révèle assez facile et il ne me faut que quelques minutes pour fouler les dernières marches. Et me voilà en bas. Je lève les yeux vers le ciel et le soleil dessine un arc-en-ciel entre les gouttelettes que projette la chute tout autour de moi. Par cette belle journée d’été, c’est une plaisir de s’approcher au plus près de la chute et de rafraîchir grâce à la brume naturelle que créent les trombes d’eau qui viennent s’écraser au sol.

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Là-haut, je vois d’autres visiteurs baisser les yeux sur moi depuis la passerelle. Je reste là encore quelques instants à prendre le frais puis décide qu’il est temps de remonter. Eh oui, pour reprendre le bus, il faut que je remonte toutes ces marches ! Suivant mon propre conseil, je prends mon temps et grimpe tranquillement, en faisant des poses aux différentes plateformes, qui sont autant de points de vue différents. Je m’accoude pour reprendre mon souffle et observe le ballet des téléphériques, de l’autre côté de l’eau.

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Car oui, l’escalier panoramique n’est pas le seul moyen d’aller des pieds au sommet de la Chute. Des téléphériques font l’aller et retour à longueur de journée (un adulte devra s’acquitter d’un droit de passage d’environ 10 à 15 euros selon la saison). Si on vient à la Chute Montmorency avec de jeunes enfants, c’est sans doute un peu moins rude que les 487 marches !

Un peu essoufflé, je me retrouve en haut. Je me promène encore un peu dans les sentiers. Le cadre est agréable : les bois sont relativement calmes, il y a un espace permettant à des familles d pic-niquer. En parlant de manger, si comme moi, vous avez une petite faim après avoir gravit l’escalier, le choix est plutôt restreint. Quelques bricoles à grignoter à la gare du téléphérique ou le restaurant plutôt haut de gamme du Manoir…

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J’ai pour ma part quitté le parc pour retrouver la rue où j’étais arrivé avec le bus. Il y avait un genre de dépanneur chez qui j’ai pu acheter une glace. Une parfaite manière de terminer cette journée !

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