Los Angeles en trois jours

C’est à l’occasion d’un roadtrip dans l’ouest américain que j’ai enfin pu découvrir Los Angeles, dont la simple évocation suffit à faire bondir mon cœur de cinéphile. Car si la ville marquait mon point de départ vers un périple de trois semaines à travers la Californie, le Nevada, l’Utah et l’Arizona, c’est d’abord pour les studios de cinéma qu’elle abrite, et pour Hollywood de manière générale, qu’elle m’attirait particulièrement. C’est donc par une belle soirée d’octobre que j’y ai débarqué, pour y passer trois petits jours.

Trois jours, c’est à la fois beaucoup et peu, et surtout peu dans une ville aussi tentaculaire que Los Angeles. J’avais d’abord envisagé d’y consacrer cinq jours, mais si je voulais pouvoir conserver assez de temps pour les autres étapes du roadtrip, je n’avais d’autre choix que de réduire mon temps sur place. Mon conseil : si vous n’avez pas cette contrainte, prévoyez cinq jours sur place, vous trouverez aisément de quoi les remplir. Par contre, si comme moi, vous êtes limités dans le temps, voici quelques suggestions d’activités à faire à Los Angeles en trois jours.



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Si vous préférez écouter le récit de notre séjour à Los Angeles, c’est l’objet de ce 7e épisode de Partir Un Jour ! Partir Un Jour, c’est le podcast mensuel que j’anime en compagnie d’Aurélie, du blog Sauts de Puce. Dans chaque épisode, nous abordons une destination, ce que nous pouvions en attendre et ce que nous y avons trouvé, en passant par nos coups de cœur et nos conseils.

Trois jours à Los Angeles

J’avoue que je n’ai pas essayé de rentabiliser au mieux mon temps en établissant mon planning de ces trois jours. J’ai surtout essayé de faire tout ce dont j’avais envie, en jouant sur la spontanéité du moment ! Du coup, j’ai parfois dû traverser un bon morceau de la ville pour aller d’un endroit à l’autre, en faisant face aux embouteillages de la cité des anges. C’est mon deuxième conseil en ce qui concerne Los Angeles : louez une voiture pour vous y déplacer ! Avant de partir, j’avais vraiment hésité à louer une voiture dès la descente de l’avion ou à ne le faire que pour quitter Los Angeles.

J’ai finalement opté pour la première solution et je ne le regrette absolument pas. Les déplacements dans Los Angeles sont relativement faciles une fois qu’on a apprivoisé les quelques règles du codes de la route qui y sont en application (le premier qui arrive au STOP a la priorité, on peut griller un feu rouge pour tourner à droite si on ne gène pas la circulation, on peut doubler par la droite sur le périphérique…) et la ville est parfaitement adaptée à la voiture, avec des parkings en suffisance, même s’ils sont bien souvent payants. C’est certes beaucoup moins écolo que les transports en commun, mais la voiture est malheureusement reine à Los Angeles, comme dans beaucoup de grandes villes américaines.

En pratique, je n’ai trouvé aucune station de métro, j’ai vu très peu de bus et la solution des taxis et autres UBER se serait avérée particulièrement coûteuse sur trois jours. Mais je suis peut-être passé à côté de quelque chose et, si c’est le cas, n’hésitez pas à me le signaler en commentaire.

Jour 1 : d’Hollywood à Venice Beach

Si vous êtes normalement constitué, vous allez probablement vous réveiller tôt, voire très tôt, le premier jour. C’est en tout cas ce qui m’est arrivé, la faute au décalage horaire, et j’ai même dû patienter avant que le petit-déjeuner du motel n’ouvre. De si bonne heure, il n’y avait malheureusement pas grand chose d’ouvert et j’ai donc décidé de commencer ma découverte de L.A. par un incontournable : le Hollywood sign. Pour aller voir ces neuf lettres géantes installées à flanc de colline, il y a plusieurs possibilités. J’ai pour ma part pris la direction de Canyon Lake Drive, un quartier résidentiel dans lequel on parvient en grimpant une série de petites rues en lacet.

Le ciel était encore un peu brumeux en ce début de matinée mais les nuages n’ont fait que participer à l’ambiance mystérieuse du trajet. Ainsi, en passant à côté d’un barrage sur la route de Canyon Lake Drive, j’aperçois ma première biche du voyage, de l’autre côté de la clôture. Une apparition étrange (un biche à Los Angeles ?!), un signe presque mystique. Quelques minutes plus tard, je me garais le long du trottoir, à proximité d’un parc à chiens, un des rares endroits à proximité du signe Hollywood où il encore possible de garer sa voiture. De là, aucun doute, la vue est imprenable.

Je reste une vingtaine de minutes sur place et, au fur et à mesure, le voile nuageux se lève et la lumière tombe de plus en plus sur les lettres Hollywood. Le jour se lève véritablement sur Los Angeles, que j’aperçois de l’autre côté du barrage, me donnant une idée de la vue à laquelle on doit accéder au pied des lettres. Je ne tente cependant pas de monter jusque là. Il paraît que la randonnée peut être longue et hasardeuse et je préfère utiliser ces quelques heures à découvrir une autre partie de la ville.

Ma deuxième étape du jour sera le Getty Center Museum. S’il n’ouvre qu’à 10H, il me faut encore une heure pour m’y rendre d’après mon GPS, puisqu’il se trouve de l’autre côté de la ville. Sur la route qui y mène, je traverse notamment le quartier de Beverly Hills, avant d’arriver au parking. L’accès au Getty Center est complètement gratuit, mis à part son parking qui coûte 15 dollars (10 si vous arrivez après 15H). Du parking, un tramway vous emmène en haut de la colline sur laquelle est installé le Getty Center.


Le site est impressionnant : on arrive sur une plaine immense de pierre blanche, ce qui ne manque pas d’éblouir quand le soleil brille. Des parapluies attendent les visiteurs au cas où la pluie serait de la partie, avant les premières oeuvres d’art qui accompagnent la montée des marches menant à l’accueil du centre. Outre un campus culturel, le centre abrite des expositions de sculpture, de peintures européennes, de dessins, d’arts décoratifs et de photographies.

S’il y a bon nombre de grands artistes représentés (de Rembrandt à Rubens), je n’ai repéré aucune oeuvre majeure. J’ai bien plus été impressionné par le cadre que par les oeuvres qu’il contient. Au final, ce que je retiens le plus, c’est l’exposition sur le mobilier de Marie-Antoinette, tant la reconstitution de Versailles à Los Angeles me paraissait incongrue, et les jardins du centre, un havre de paix où cours d’eau et fleurs s’épanouissent à merveille.

J’aurais presque pu rester une journée complète au Getty Center, mais une fois encore, ça n’aurait pas été raisonnable. Je voulais absolument aller profiter de la plage et de la mer avant la fin de l’après-midi. J’ai donc repris la voiture pour prendre la direction de Venice Beach qui, avec Santa Monica, sont sans nul doute les deux plages les plus prisées à Los Angeles. Nombreux sont ceux qui louent un vélo pour aller de l’une à l’autre, chose qui se fait assez facilement grâce à la piste cyclable qui les relie, mais j’ai fait d’emblée une croix sur cette option. Le temps que j’arrive à Santa Monica, il aurait fait nuit !

Notez que le boulevard de Venice Beach est l’un des rares le long duquel il est possible de se garer gratuitement, à la condition de bien vouloir marcher quelques minutes pour faire le reste du trajet à pied. Si vous avez les moyens, vous pouvez aussi choisir un des parkings payants qui jouxtent la plage, moi, j’ai préféré marcher. Sur le chemin, j’ai fait un premier détour pour aller me promener les longs des canaux de Venice, car si le quartier est ainsi nommé, c’est bien en référence à la Venise italienne. Ces canaux, je les avais aperçu dans la série Californication, mais je ne m’étais pas rendu compte à quel point ils formaient un endroit à part dans Los Angeles. On y est vraiment à l’écart, loin de l’effervescence qui règne à Venice Beach.

Après cette parenthèse, j’ai franchi les derniers mètres qui me séparaient de la plage et j’ai marché jusqu’à la mer. J’ai ainsi fait la rencontre d’une plage typiquement californienne, avec ses cahutes de sauveteurs tout droit sorties d’Alerte à Malibu. J’ai contemplé un instant l’océan pacifique avant de faire demi-tour pour aller me promener le long des boutiques de Venice Beach. On y trouve tous les clichés de cartes postales : les filles légèrement vêtues qui font du patin à roulettes, les basketteurs, les bodybuilders, les entertainers et les skateboarders. Quelques âmes font aussi la manche ou fouillent les poubelles, rappelant ainsi que le quartier n’est pas forcément très riche.



Le soleil commençait à sérieusement décliner lorsque j’ai quitté Venice Beach, tout comme mon énergie. Rattrapé par le jetlag, il était largement temps que j’aille chercher un peu de repos avant d’entamer ma deuxième journée.

Jour 2 : Universal Studio

Aller visiter un studio de cinéma, c’était un de mes premiers objectifs en préparant mon séjour à Los Angeles. De Universal à Warner Bros en passant par Paramount ou Sony, le choix est large et si j’en avais eu la possibilité, je les aurais sans doute tous fait ! Malheureusement, la plupart de ces studios n’ouvrent pas leurs portes aux enfants (s’ils ont moins de 8 ans, l’entrée leur est carrément interdite) et puisque j’étais accompagné d’un Minimoy, il n’était pas question que je le laisse sur le trottoir pendant que j’allais m’amuser.

C’est donc sur Universal Studios que j’ai jeté mon dévolu. Soyons franc, ce n’était pas mon premier choix et ça ne devrait pas être le vôtre, sauf si vous adorez les parcs d’attraction ou que, comme moi, vous êtes en famille. Car Universal, c’est davantage un parc d’attraction dédié au cinéma qu’une visite de studios tradtionnelle. Du coup, le prix est bien supérieur aux autres studios (c’est même carrément cher), mais on y passe facilement une journée entière, là où on ne passe qu’une heure ou deux dans les autres studios.

Ce n’est pas le seul atout d’Universal Studios. Je l’ignorais en achetant mon billet, mais le studios comprend toute une zone inspirée d’Harry Potter et recréé non seulement le village de Pré-au-Lard, mais aussi l’Allée des Embrumes, le Poudlard Express et même la silhouette massive du château de Poudlard ! En achetant son billet à l’avance sur Internet, on dispose qui plus est d’un early access à toute la zone, une demi-heure avant le reste des visiteurs du parc. Entrer dans le magasin d’Ollivander, voir les Trois Balais ou un hippogriffe prendre vie… ça m’a laissé bouche bé.


Outre le monde d’Harry Potter, ce sont aussi les mondes des Simpsons et de Moi, Moche et Méchant qui prennent vie. D’un côté, on a la petite ville de Springfield, le bar de Moe et les donuts géants, et de l’autre, le parc d’attraction déjanté du premier film mettant en scène les Minions. On retrouve dans ces décors plus vrais que nature des attractions qui s’apparentent principalement à des cinémas 4D (avec sièges motorisés et projection d’eau au moment opportun). Il y a également des montagnes russes plus traditionnelles pour les amateurs de sensations fortes.

Ce qui m’a également impressionné, ce sont les shows. Entre un dédié aux animaux, l’autre aux effets spéciaux, et sans doute le plus connu de tous, celui inspiré du film Waterworld, il y a de quoi faire ! Ce dernier mets en scène des effets pyrotechniques impressionnants et des cascadeurs dans un spectacle digne du dernier film hollywoodien. Difficile de ne pas rester soufflé par les chorégraphies et par l’action qui se joue devant nous.

« Et le fameux studio tour ? » me direz-vous. Je l’avais gardé pour la fin en espérant que la file d’attente y serait moins longue et ce fut une erreur monumentale. Si vous hésitez, allez-y dès votre arrivée dans le parc, c’est encore la meilleure solution pour ne pas faire face à une attente interminable. Ce n’est qu’après une heure et demie que j’ai pu monter à bord du petit train qui fait le tour des hangars et des décors, pendant environ trois quarts d’heure.

Si passer à travers les décors de Psychose, des Dents de la Mer ou de La Guerre des Mondes m’a fait vraiment plaisir, j’ai été un peu déçu de la visite, qui ne permet pas vraiment de passer dans les coulisses de la réalisation d’un film. C’est une attraction de plus, agrémentée de passages dans des cinémas 4D ou de manèges à sensation (la station de métro qui subit un tremblement de terre était du plus bel effet). Si vous n’y allez que pour ça, il y a de quoi être très désappointé.

J’ai malgré tout passé une excellente journée en famille à Universal Studios. Les attractions ne sont pas toutes adaptées aux enfants les plus jeunes mais il y a de quoi contenter tout le monde et la magie qui émane des décors et des shows suffit presque à faire passer la pilule du prix d’entrée (et je ne commence même pas à parler du prix du parking… quelle ruine).

Jour 3 : voir les étoiles à Hollywood

Je n’allais pas quitter Los Angeles sans aller traîner du côté de Hollywood Boulevard et prendre quelques photos des étoiles de stars qui parsèment le trottoir ! Pour mon troisième jour, j’ai commencé par trouver un parking où me garer en plein Hollywood Boulevard, et c’est par hasard que j’ai choisi celui du centre commercial Hollywood & Highland Mall. C’est en remontant à la surface que je me suis rendu compte qu’on avait, depuis ce centre commercial, une jolie vue sur le signe Hollywood. A considérer si vous n’avez pas le temps de courir jusqu’à Canyon Lake Drive…


Une fois sur Hollywood Boulevard, j’ai immédiatement été assailli par Dark Vador, Spiderman et leurs potes les superhéros en costumes, qui tenaient absolument à ce que je me prenne en photo en leur compagnie – en échanges d’espèces sonnantes et trébuchantes, forcément. Après les avoir dispersé, j’ai pu passer mon temps à sauter d’une étoile à l’autre en lisant chacun des noms qui les accompagnait, jusqu’à arriver au Chinese Theater.


Je ne savais pas vraiment quelle forme prenait l’endroit, ni où on retrouvait les empreintes de mains et de pieds des stars sur Hollywood Boulevard. Il s’agit en fait d’une zone relativement réduite, directement devant le Chinese Theater. A nouveau, en bon touriste, j’ai mitraillé autant d’empreintes que possible en m’extasiant devant les noms qui y étaient associés. Pour beaucoup, cette visite restera anecdotique. Mais visiter ce haut lieu de la pop culture et du cinéma américain m’a vraiment fait plaisir.

Pour la dernière étape de mon séjour à Los Angeles, j’ai finalement pris la direction de l’Observatoire Griffith, qu’on aperçoit notamment dans La La Land ou Terminator. Si on peut a priori s’y garer gratuitement, la foule qui s’y pressait ce jour-là était telle que je me suis finalement garé le long de la route qui y grimpait, un parc-mètre tenant alors compagnie à mon véhicule. Au Griffith Observatory, j’ai d’abord trouvé un chouette endroit où manger (le Café at the End of the Universe), un amphithéâtre au nom rigolo (le Leonard Nimoy Event Horizon Theater) et surtout un musée très bien conçu.

Outre la visite de l’observatoire en lui-même, en montant notamment sur son toit pour observer ses télescopes, le musée permet d’en apprendre plus sur l’étude de l’espace, de mesurer son poids sur chaque planète du système solaire, de toucher un morceau de météorites, de voir une véritable bobine Tesla en action… Ai-je précisé que l’entrée au musée était gratuite pour tous ? Il y a de quoi avoir un véritable coup de coeur pour l’observatoire Griffith, tant son musée est intéressant et bien conçu.

En ressortant, n’oubliez pas de vous recueillir sur le buste de James Dean, rappelant que plusieurs scènes de La Fureur de Vivre prenaient place à l’observatoire. C’est aussi l’occasion d’observer une troisième fois le signe Hollywood, puisque la colline offre un beau panorama sur la ville, et notamment sur les fameuses lettres, même si plus éloigné que Canyon Lake Drive. Peut-être vaut-il mieux aller à l’observatoire en fin de journée pour profiter du coucher de soleil ? C’est en tout cas de là que j’ai fait mes adieux à Los Angeles, puisqu’il était déjà temps pour moi de m’envoler vers d’autres horizons.

Si vous êtes chanceux que que vous avez le loisir de vous y promener, le parc de l’observatoire est le plus grand parc municipal des Etats-Unis. De quoi faire une belle balade sous les étoiles d’Hollywood…

Informations pratiques

Arriver à Los Angeles A la descente de l’avion, je n’ai eu aucune difficulté à rejoindre l’agence auprès de laquelle j’avais loué une voiture. Toutes les agences de location sont réunies dans un seul et même quartier, et il y a des navettes pour chacune d’entre elles qui vous attendent directement à la sortie de l’aéroport. A noter que c’est aussi un des seuls endroits où j’ai vu des bus, donc je suppose qu’il y a moyen de rallier le centre-ville en transport en commun, même si je n’ai pas essayé…

Où loger à Los Angeles ? J’ai pour une fois délaissé Airbnb pour privilégier les motels, et ce dès mon arrivée à Los Angeles. Parmi les nombreuses adresses trouvées sur Internet, j’ai finalement opté pour le Hollywood City Inn. S’il n’avait rien d’exceptionnel, il était suffisamment confortable et très bien placé, que ce soit pour aller sur Hollywood Boulevard, Universal Studios ou l’observatoire Griffith. La terrasse sur laquelle prendre le petit-déjeuner était un vrai plus, même si le petit déjeuner en lui-même était décevant (sauf si vous aimez les donuts). 1615 N. Western Ave., Los Angeles, CA

Où manger à Los Angeles ? Je ne vais pas vous parler d’endroits où manger des hamburgers ou des pizzas (même si ça constitue quand même une bonne moitié du menu des américains), mais bien des restaurants des musées dans lesquels j’ai mis les pieds. Le Getty Center propose par exemple plusieurs options, de la cafétéria aux prix raisonnables au restaurant un peu plus chic. Pour avoir testé la cafétéria, le choix est suffisamment large pour trouver son bonheur. Du côté de l’observatoire Griffith, j’ai déjà évoqué le Café at the End of the Universe, où on paie en fonction de ce qu’on mange (la nourriture est facturée au poids). Dans les deux cas, j’ai trouvé ça bon.




J’espère avoir répondu à l’essentiel de vos questions sur Los Angeles, que ce soit par le podcast ou par cet article. S’il vous en reste, n’hésitez pas à me les poser dans les commentaires ci-dessous. Vous pouvez aussi vous abonner à Partir Un Jour sur iTunes et à nous y laisser un commentaire ! Vous pouvez aussi vous abonner via votre application de podcasting préférée sur Android avec le flux RSS. Enfin, si pour vous aussi Los Angeles ne constitue que le début de votre découverte de l’Ouest Américain, jetez un coup d’œil à mes autres articles sur le sujet !

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