Avant toute destination, il y a le voyage. ça peut paraître évident, mais pour beaucoup de personnes, le trajet en voiture, en train ou en avion n’est qu’un moyen pour parvenir à l’endroit de leur rêve. Pour moi, ce trajet fait partie intégrante de l’aventure et je l’attends souvent avec autant d’impatience que la découverte d’un nouveau pays (et pourtant, prendre l’avion me fait souffrir le martyr).
Pour Lisbonne, la question ne se posait pas. Hors de question de prendre la voiture ou le train, l’avion était la seule solution viable. C’est mon premier voyage au Portugal et c’est aussi la première fois que je fais appel aux services de TAP Portugal, la compagnie nationale dont je ne connaissais rien auparavant. C’est a priori assez rassurant en soi, mais ça ne m’empêche pas de prendre toujours les mêmes précautions lorsque je prends l’avion. Personne n’est à l’abri d’un bagage égaré et si je peux aider le mien à me retrouver le plus tôt possible, je ne vais pas me priver. Mon astuce ? Je glisse dans ma valise, bien en évidence, cette fiche d’identification proposée par Air Canada.
Suite à une mésaventure avec eux justement, je haïs cordialement Air Canada. Il me faut néanmoins admettre qu’ils sont les seuls à proposer ce type de document (ou les autres compagnies aériennes ne savent pas aussi bien le mettre en valeur). Autre précaution, je charge l’application gratuite CityMap2Go sur mon smartphone. Elle permet en effet de télécharger des cartes de grandes villes pour pouvoir les consulter hors connexion. Pratique quand on est à l’étranger, sans wifi ou 3G disponible, pour trouver une rue, un magasin ou une pharmacie (on ne sait jamais…). Ma valise faite, mon téléphone chargé, je suis fin prêt à partir vers Lisbonne.
Le vol s’est passé de manière tout à fait normale. Bon, je me suis fait explosé les tympans par l’atterrissage, mais je commence à m’y habituer. Le sandwich proposé par la compagnie n’avait aucun goût mais qui attend encore quelque chose de la nourriture de compagnies aériennes en 2015 ? Soit. Le vol Bruxelles-Lisbonne est passé comme une lettre à la poste avec ses deux heures et demi. J’ai même découvert que les bancs des halls d’embarquement de l’aéroport de Bruxelles proposaient non seulement le wifi gratuit (pendant une heure), mais aussi des prises USB pour recharger ses appareils. Pratique.
Arrivé à Lisbonne, la sortie de l’aéroport est encore plus rapide que prévu, nos bagages nous attendant déjà sur le tapis. Je connais pas mal d’aéroports qui devraient en prendre de la graine… Soit, puisque nous n’avons rien égaré, il est temps de prendre le métro pour rejoindre le centre-ville. La queue devant les quatre distributeurs de tickets de la station est impressionnante mais ce n’est pas forcément une surprise. Nous prenons notre mal en patience et commençons la longue attente avant d’obtenir notre sésame. Vraiment ? En fait, non. Bien vite, deux femmes s’arrêtent à côté de nous et nous demandent, d’abord en espagnol puis en anglais, si nous voulons leurs cartes.
Ces bonnes samaritaines quittaient en fait Lisbonne et leurs cartes valables 24 heures n’allaient pas expirer avant encore deux bonnes heures. Nous profitons donc de l’aubaine pour quitter la queue et embarquer à bord de la première rame de métro pour un tour gratuit. Un voyage qui débute sans aucun doute sous de bons augures.
Note au voyageur : ce que je ne dis pas, c’est que j’ai perdu la carte Viva Viagem en cours de route et qu’elle était nécessaire aussi pour sortir du métro. ça m’a un peu compliqué la vie… Mais en voyage, il n’y a jamais rien de négatif, uniquement des accidents de parcours. C’est ce qui met un peu de piment !