Pub crawl à Dublin

3.00 am. Je suis rentré à l’auberge à 3h du matin. Bob était probablement rentré depuis longtemps, j’ai fait un minimum de bruit dans l’espoir de ne pas le réveiller. J’ai donc rencontré Seb, français d’origine, 24 ans et en Irlande depuis six mois. On s’était donné rendez-vous à Temple Bar, le quartier le plus noctambule qui soit. Là, on a fait rapidement connaissance tout en se baladant un peu, pour attendre des amis à lui. Sa colocatrice, Anne, originaire d’Avignon, arrive la première. A trois, nous nous mettons en quête d’un bar sympa, avec une ambiance correcte.

Les videurs à l’entrée des pubs ne laissent entrer personne sans présentation de la carte d’identité. En voyant la mienne bientôt datée de dix ans, ils se marrent. Plusieurs essais, donc. Le Pravda, pub à décoration russe mais au style musical au goût discutable et au son trop élevé nous gardera le temps d’une pinte. On rejoint Hélène, une amie d’un colocataire de Seb, dans un autre pub. Immense mais toujours avec une musique pitoyable, le Turk’s Head nous accueille.

The Porterhouse

N’étant pas les têtes de turc de la soirée, et après une autre pinte, Seb et moi partons à la poursuite du pub ultime, qui se trouve être juste en face du Turk’s Head, au coin de la rue. Ce pub, le PorterHouse s’étend sur trois étages et au 2e, sur une scène, un type joue de la guitare et chante des classiques pop-rock, vieux comme récents. Excellente ambiance, mais les autres ne nous rejoignant pas, nous ne restons que pour une pinte, une fois de plus. De nouveau dans la rue pour retrouver les autres, nous tombons sur Thomas, un autre colocataire de Seb.

Une fois tous décidés – Seb, Anne, Hélène, Thomas et moi (note au voyageur : essayer d’espacer les rencontres pour simplifier le récit, trop de personnages et on s’y perd), nous partons dans un dernier pub, The Mezz, au décors et à l’ambiance décevants, qui ne me donnent même pas l’envie de prendre une pinte. C’est pourtant là que nous terminons la soirée, en nous promettant de remettre ça, à l’occasion. En rentrant à l’auberge de jeunesse, je ne peux m’empêcher de constater que les rues sont encore pleines de monde… c’est dingue.

Three

Réveillé à 8h ce matin, de mon propre chef. Tant pis pour le sommeil perdu. Bien décidé à continuer les visites gratuites, je pars à la National Gallery, où Oscar Wilde aurait passé plus de temps dans sa jeunesse qu’à l’école. Et c’est compréhensible, tant c’est immense. Une personne passionnée par la peinture pourrait y rester une semaine entière. J’ai autant marché à l’intérieur que si j’avais traversé Dublin de part en part.

Une fois sorti, lunch time au Coffee-shop de la librairie Winding Stair, nourriture équilibré et cadre sympa, mais plein de Français. Mon coup de coeur bouffe à Dublin reste pour l’instant le Lemon Crepe. L’après-midi, je décide de me promener sans trop savoir où aller, passe au Merrion Square (parc similaire au St Stephen’s Green mais plus petit, sans bassin ni fontaine). En repartant dans Grafton Street, je m’arrête sur un type qui joue de sa guitare électrique avec brio, se laissant parfois emporté, mais livrant des sonorités étonnantes. Un peu plus loin, je tombe sur sept jeunes gens d’une vingtaine d’années chacun, jouant de la musique traditionnelle (flûte, guitare, accordéon, violon…). Très sympa aussi. Vive les musiciens de rue, ils ont sauvé mon après-midi !

Once

Je décide d’aller manger un morceau au Bad Ass Café, dans Temple Bar, une heure plus tard, pour me retrouver avec la troupe de musiciens en train de manger à côté de moi. Côté plat, c’est consistant mais cher, et surtout, le cadre n’est pas vraiment agréable. Mauvaise note. Il est 19h30, je vais sortir prendre des photos, faire un tour dans Temple Bar et terminer cette journée.

A l’AJ, Bob est parti, me laissant seul durant quelques heures. Il a en effet depuis été remplacé par un inconnu que je n’ai pas encore rencontré et que nous désignerons pour l’instant par Jerry. Deux anglais, un couple, sont arrivés un peu plus tard, la trentaine. Nommons-les Tom et Sally. Dormir à quatre va sans doute se révéler folklorique… Dehors, pour un samedi, c’était plutôt agités, avec une manifestation ou deux et deux tiers de Dublinois habillés en vert, probablement pour un match de foot ou autre ayant lieu ce soir. Et puisque je parle de couleur, il faut noter l’impressionnante quantité de Dublinoises (ou assimilées) habillées en rose. La panthère rose aurait-elle été Irlandaise ? Bien sûr que non, il s’agit d’enterrements de vie de jeunes filles, beaucoup d’Anglaises venues vivre un dernier week-end de débauche à Dublin avant leur mariage…

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