Carte postale de l’Atlas

J’ai eu la chance de passer quelques jours dans l’Atlas, au Maroc. Trop peu de temps pour avoir un article complet à écrire sur le sujet, mais bien suffisamment pour donner envie d’y retourner faire un trek. Je ne vais donc pas, pour une fois, vous inonder de texte mais vous laisser profiter de la vue…

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J’ai emprunté un vol de Bruxelles à destination de Marrakech, opéré par Jet Air (ou plutôt TUI) à l’aller et par Brussels Airlines au retour. Rien à dire de particulier sur ces compagnies, il s’agit de vols low-costs proposant un service minimum à bord et l’un comme l’autre sont partis en retard (note au voyageur : ne jamais prévoir son timing et ses correspondances trop justes… au risque d’avoir de mauvaises surprises). J’ai été impressionné par la sécurité présente à l’aéroport de Marrakech en comparaison de celle de l’aéroport de Bruxelles. Je m’étais attendu à l’inverse en fait.

De Marrakech, louer une voiture ne s’est pas révélé sans surprise (se retrouver avec une voiture sur la réserve, à la recherche d’une pompe à essence dans un pays inconnu, ça surprend) mais n’a pas été marqué par des obstacles insurmontables. Il ne restait plus qu’à faire le trajet jusqu’à ma destination, Oukaïmeden, la principale station de ski du Maroc.

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Pas de neige en cette saison, heureusement – je n’aurais pas été du tout à l’aise de conduire sur les routes parfois dégradées, souvent étroites, menant jusque là. On tombe par contre souvent sur des points de vues extraordinaires et des paysages vraiment étonnant. Il y a aussi, surtout au début de l’ascension, bon nombre de boutiques pour touristes proposant des tours en dromadaires, des souvenirs en tous genres, allant du tapis au faux fossile, en passant par les tajines.

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Sur place, le temps change très vite. Des 35° de Marrakech, on passe rapidement à 15° voire moins. Le ciel si bleu du matin laisse place aux nuages, à la pluie, au vent, à la grêle (!), avant de s’éclaircir à nouveau. Une météo variable qui oblige à enfiler un pull et un manteau, à les enlever puis à les remettre, tout en se prenant simultanément un coup de soleil. Évidemment.

Les habitations vont de la maison typique aux refuges de bergers, très surprenants. Les moutons sont nombreux et omniprésents en cette période de transhumance. On croise aussi des mules, des chiens errants et quelques écureuils, mais plus que la faune, ce sont les montagnes qui m’ont marquées. Elles s’étendent à perte de vue.

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Où loger ? Le plus évident semble être l’hôtel Chez Juju, mais pas forcément le plus économique. Si comme moi, vous pouvez vous passer d’un peu de confort, vous pourriez être intéressé par le Club Alpin Français et ses dortoirs. Forcément moins intime, mais chaleureux. Mais peu importe l’endroit où vous dormirez, ce sera forcément une aventure.

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